Awe struck i was yesterday when i entered the grand temple. I had read how Champollion had had to crawl under an opening to get in and then spent two and a half hours with torches,with 3 companions, exploring the walls full of colored inscriptions with little oxygen and great heat. *
Now one can walk in among one’s fellow tourists and the beauty is overwhelming. I only took in a little part and went out again. Will return to study further.

To realise that this temple has been moved from its original place to preserve it from the water of lake Nasser behind the Aswan Dam is quite strange. Even though one does not really notice this at all when there.
The salvage of the Abu Simbel temples began in 1964 by a multinational team of archeologists, engineers and skilled heavy equipment operators working together under the UNESCO banner; it cost some US$40 million at the time (equal to $300 million in 2017 dollars). Between 1964 and 1968, the entire site was carefully cut into large blocks (up to 30 tons, averaging 20 tons), dismantled, lifted and reassembled in a new location 65 metres higher and 200 metres back from the river, in one of the greatest challenges of archaeological engineering in history. From https://en.m.wikipedia.org/wiki/Abu_Simbel
See this article in Life, 2 december 1966
* Le grand temple d’Ibsamboul vaut à lui seul le voyage de Nubie: c’est une merveille qui serait une fort belle chose, même à Thèbes. Le travail que cette excavation a coûté effraye l’imagination. La façade est décorée de quatre colosses assis, n’ayant pas moins de soixante-un pieds de hauteur: tous quatre, d’un superbe travail, représentent Rhamsès le Grand; leurs faces sont portraits, et ressemblent parfaitement aux figures de ce roi qui sont à Memphis, à Thèbes et partout ailleurs. C’est un ouvrage digne de toute admiration. Telle est l’entrée; l’intérieur en est tout à fait digne; mais c’est une rude épreuve que de le visiter. A notre arrivée, les sables, et les Nubiens qui ont soin de les pousser, avaient fermé l’entrée. Nous la fîmes déblayer; nous assurâmes le mieux que nous le pûmes le petit passage qu’on avait pratiqué, et nous prîmes toutes les précautions possibles contre la coulée de ce sable infernal qui, en Égypte comme en Nubie, menace de tout engloutir. Je me déshabillai presque complètement, ne gardant que ma chemise arabe et un caleçon de toile, et me présentai à plat-ventre à la petite ouverture d’une porte qui, déblayée, aurait au moins 25 pieds de hauteur. Je crus me présenter à la bouche d’un four, et, me glissant entièrement dans le temple, je me trouvai dans une atmosphère chauffée à cinquante et un degrés: nous parcourûmes cette étonnante excavation, Rosellini, Ricci, moi et un de nos Arabes, tenant chacun une bougie à la main. La première salle est soutenue par huit piliers contre lesquels sont adossés autant de colosses de trente pieds chacun, représentant encore Rhamsès le Grand: sur les parois de cette vaste salle règne une file de grands bas-reliefs historiques, relatifs aux conquêtes du Pharaon en Afrique; un bas-relief surtout, représentant son char de triomphe, accompagné de groupes de prisonniers nubiens, nègres, etc., de grandeur naturelle, offre une composition de toute beauté et du plus grand effet. Les autres salles, et on en compte seize, abondent en beaux bas-reliefs religieux, offrant des particularités fort curieuses. Le tout est terminé par un sanctuaire, au fond duquel sont assises quatre belles statues, bien plus fortes que nature et d’un très-bon travail. Ce groupe, représentant Ammon-Ra, Phré, Phtha, et Rhamsès le Grand assis au milieu d’eux, mériterait d’être dessiné de nouveau.
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